Soutenance de doctorat en Architecture de Madame Cynthia Azzam
L'école doctorale : Sciences de l'Homme et de la Société et le laboratoire de recherche de l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Versailles, en co-tutelle avec l'Université Libanaise
présentent
l'avis de soutenance de Madame Cynthia AZZAM
autorisée à présenter ses travaux en vue de l'obtention du Doctorat de l'Université de Paris-Saclay,
préparé à l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Versailles en :
aménagement, architecture
Le paysage scolaire au Liban entre centralisation et décentralisation
Soutenance prévue le mardi 26 juin 2018 à 16H
Lieu : Université Libanaise, Campus universitaire de Rafic Hariri, Ecole doctorale de Sciences et Technologies, , salle de soutenance, Hadath (Liban)
En skype à l'Ensav, Versailles, salle des conseils (E248)
Composition du jury :
M. Philippe POTIEEcole Nationale Supérieure d'Architecture de VersaillesDirecteur de thèse
Mme Nouha GHOSSEINIUniversité LibanaiseDirecteur de thèse
Mme Nada CHBATUniversité LibanaiseCodirecteur de thèse
M. Rémi BAUDOUÏUniversité de GenèveRapporteur
M. Joseph MOUKARZELUniversité AntonineRapporteur
M. Paolo AMALDIEcole Nationale Supérieure d'Architecture de VersaillesExaminateur
Mots-clés : paysage scolaire, territoire libanais, identité du lieu, architecture, politique publique, école
Keywords : chaos, neutral, architecture, urbanism
Résumé :
L'éducation, au cœur des débats de sociétés, devient de plus en plus un outil de compétitivité pour les métropoles. La formation se présente dès lors comme une partie prenante d'une politique publique, une forme de métropolisation. Pourtant, aujourd’hui, la société libanaise pâtit d’une absence totale de procédures officielles au niveau du secteur éducatif ; notamment en ce qui concerne les infrastructures scolaires. Bien qu’à partir des années 2000 (suite à la mise en place du décret 9091 qui définit les nouvelles normes de l’architecture scolaire), l’Etat ait eu recours à de nouvelles constructions dans le souci majeur de relever l’éducation publique, nous nous sommes retrouvés avec une standardisation de projets prototypes indépendamment du site où ils s’implantent. Si, l’école au Liban a joué, tout au long de son histoire, le rôle de cadre administratif pour l’Empire ottoman et de cadre d’occidentalisation par les jésuites, aujourd’hui, en prenant en compte l’hétérogénéité du pays (caractéristique non négligeable du lieu), quel cadre l’éducation forme-t-elle ? Entre publics et privés, les établissements scolaires permettent-ils la gestion du territoire et donc la formation des cadres de la société ? Comment les infrastructures éducatives pourraient-elles être un moyen de réappropriation du territoire libanais ?