Chercher ? Pas seulement : créer. L’interprétation de l’œuvre architecturale comme re-création
L’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et le
Laboratoire de recherche de l’école nationale supérieure d’architecture de Versailles – LéaV
présentent
l’avis de soutenance
concernant Madame Annalisa Viati Navone qui est autorisée à présenter ses travaux en vue de l’obtention de l’Habilitation à Diriger des Recherches à l'Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines en : Architecture
«Chercher?Passeulement:créer.L’interprétationdel’œuvrearchitecturalecommere-création»
Le jeudi 17 décembre 2015 à14h00
à l’École nationale supérieure d’architecture de Versailles
5 Avenue de Sceaux, 78000 Versailles Cedex
Salle des Conseils
Membres du jury :
Giorgio CIUCCI, Professeur titulaire, à l’Université Roma Tre, Italie – Rapporteur
Jean-Philippe GARRIC, Professeur des Universités, à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne – Rapporteur
Richard KLEIN, Professeur titulaire, à l’École Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Lille – Rapporteur
Paolo AMALDI, Professeur titulaire, à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles – Tuteur et examinateur
Catherine BRUANT, Chercheur, à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles – Examinateur
Bruno REICHLIN, Professeur émérite, à l’Université de Genève – Examinateur
Résumé:
Le mémoire de synthèse interroge les fondements du discours critique sur l’œuvre architecturale prenant en compte l’interprétation comme re- création, voire acte spéculaire de celui de l’artiste qui crée, projette, construit, et nous livre sa créature. Le chercheur-interprète y apparaît comme un équilibriste qui oscille entre son bagage culturel, son aptitude à analyser l’objet avec un coffre à outil efficace, sa sensibilité, son monde intérieur, son imagination. Sa posture sera alors marquée par le déploiement en faveur d’une histoire opératoire et d’une critique démystifiante. A ses yeux l’œuvre apparaît sous trois formes de présence : dans les intentions de l’artiste, comme objet concret qui se donne aux sens de l’observateur, et enfin comme le résultat de l’acte interprétatif, ce dernier apte à re-signifier le phénomène artistique, c’est-à-dire à le recréer. Sa recherche d’une palette large d’outils critiques d’analyse, visant à rendre compte de tous ces états et lieux, sera alors constante et inextinguible. Il ne se contentera pas d’employer les instruments critiques propres à l’architecture, mais explorera les méthodes de la critique d’art et du texte littéraire, des sémiotiques, des sciences cognitives, des neurosciences. Il analysera les documents d’archives pour démasquer les véritables « formes de l’intention » de l’auteur et les formes d’interférence entre l’objet et les disciplines artistiques avec une méthodologie rigoureuse que lui empêche de tomber dans la subjectivité d’un jugement qui ne serait pas ancré dans des fondements scientifiques.