Émilie Gascon

RESPIRATION dans les milieux IMPERMÉABLES à Paris

Diplômée : Lee Haesoo
​​​​​​​Juin 2024

© Pierre-Louis Mabire

Description courte du PFE

Nous sommes conscients des problèmes associés au système de traitement des eaux pluviales à Paris, souvent appelé « tout tuyau ». Cela a résolu les problèmes sanitaires de la ville causés par des eaux usées non gérées, mais cela a également eu pour résultat de renforcer l'imperméabilité de Paris et a provoqué d’autres problèmes environnementaux urbains. Par exemple, ces problèmes incluent la pollution de l'eau et du sol causée par l’eau de pluie, ainsi que les défis liés au changement climatique. Cette situation découle en grande partie de la rigidité des éléments urbains existants et des infrastructures fixes, c'est-à-dire, artificialisation de la ville. Les pluies qui tombent à Paris sont faibles et fréquentes, il est donc important de savoir comment gérer l'eau de pluie au quotidien avant qu'elle ne soit rejetée au réseau d'assainissement ou ne s'infiltre dans le sol. Cela signifie que nous devons réfléchir à la manière d’infiltrer, d’évaporer et d’utiliser ces pluies non seulement dans le sol urbain mais également dans les éléments urbains existants, par exemple, des murs et des toitures. Heureusement, même dans une ville aussi dense que Paris, il existe des espaces délaissés qui pourraient contribuer à la gestion des eaux pluviales pour améliorer le bioclimat urbain. Il m’est venu à l’esprit que ces espaces potentiels pourraient à nouveau permettre à la ville imperméable de respirer. Alors, mon objectif est d’identifier des « espaces de respiration » qui peuvent être transformés en éléments clés du cycle de l'eau urbaine et de suggérer des stratégies de gestion des eaux de pluie dans chaque espace, contribuant ainsi à améliorer le bioclimat de la ville. En augmentant la présence d'eau en ville, ces espaces peuvent réduire l'effet d'îlot de chaleur et favoriser la biodiversité en offrant un habitat aux êtres vivants.