Le long du lac de Guerlédan. Marcher, explorer, comprendre, laisser une trace de son passage
Diplômée : Élodie Madec
Session février 2021
Dans le contexte mondial actuel, lié au réchauffement climatique, le secteur du tourisme doit de plus en plus se tourner vers une clientèle de proximité. L'enjeu de ce projet est de voir, en quoi, le projet urbain, architectural, peut influer sur la pratique touristique d'un territoire. Dans cette démarche de tourisme de proximité on travaille sur le site du lac de Guerlédan situé en centre Bretagne. Il s'agit d'un lac artificiel qui découle de la construction d'un barrage hydroélectrique sur le cours d'eau canalisé du Blavet (Canal de Nantes à Brest).
Le projet propose donc deux lectures au site, l'une est basée sur un système expérimental de construction entre touristes et locaux et comprend la mise en place de 3 ateliers d'apprentissage des techniques de taille de pierre et de construction traditionnelles en schiste d'ardoise. De cette manière, les acteurs locaux sont investis dans l'avenir du site tandis que les touristes ont l'opportunité de laisser une trace pérenne de leur passage. La seconde lecture inclue le lac de Guerlédan dans son contexte le plus large, celui du Canal de Nantes à Brest. On propose ainsi une analogie avec le canal : Le projet s'inscrit en continuité du chemin de halage, des batardeaux sont placés sur les berges de part et d'autres des écluses immergées, ces infrastructures nautiques servent de socle à des bâtiments ayant les fonctions classiques des maisons d'éclusier. Ces programmes permettent alors aux voyageurs le long du canal d'y trouver refuge, aux touristes d'y pratiquer toutes sortes d'activités tandis qu'ils sont construits, selon les méthodes traditionnelles des locaux. Chacun peut alors s'identifier à ces bâtiments qui font fonctionner économiquement et socialement le site