La dérive des météores - Aurélie Slonina
Du 24.01 au 29.03.2020
Dans un scénario emprunté à la science-fiction, « La dérive des météores » rassemble trois œuvres questionnant nos fantasmes de nature du futur. Pour son projet à La Maréchalerie, Aurélie Slonina décrit un environnement que l’homme ne contrôle plus et qu’il délaisse pour les nouvelles technologies.
L'exposition
Quel est le devenir de la nature dans l’ère de l’anthropocène ? Quelle place a-t-elle au regard des nouvelles technologies, de l’avènement d’un monde virtuel ? Peut-elle échapper au désir de maîtrise de l’homme ? Ce sont les questions que l’artiste pose, en impliquant sa pratique plastique aux problématiques actuelles aussi bien écologiques, technologiques que sociales.
A travers les murs de La Maréchalerie, s’infiltrent des modules urbains, jardinières de formes diamants, dont les facettes reflètent l’espace d’exposition. Tandis que la nature n’est présente que par son évocation, la force et la puissance de la chute de ce mobilier urbain évoque l’émergence sauvage et incontrôlée de la nature.
Avec « La dérive des météores » Aurélie Slonina nous montre une nature que l’on croit maîtriser mais qui nous échappe. En infiltrant dans l’espace de La Maréchalerie des éléments en déroute elle nous donne à voir un scénario en suspens, sans véritable dénouement, à la frontière du familier et du lointain, de l’illusion et du concret, de l’utopie et de la catastrophe. Une fiction quotidienne, nous mettant face à nos propres contradictions.
L'artiste
Née en 1970 à Suresnes, elle est diplômée des Diplômée de l'Ecole Normale Supérieure d’Art de Paris-Cergy et de l’Ecole Normale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, elle vit et travaille à Paris.
Elle compose depuis vingt ans une œuvre qui interroge la place occupée par la nature dans les espaces urbains en infiltrant des indésirables dans les lieux publics et privés. Elle accorde ainsi une place prépondérante à ce qui est volontairement caché ou que l’on refuse de voir.
Elle a exposé à Los Angeles sous le commissariat d’Isabelle Le Normand, à Berlin avec le support de Wissenschaftskolleg zu Berlin, au Centre d’Art Contemporain du Luxembourg. En France elle a exposé dans diverses institutions, notamment au CAPC de Bordeaux, au Palais de Tokyo, au Domaine de Chamarande, à l’Abbaye de Maubuisson, au Parc de Rentilly. Récemment elle a exposé au Centre d’art APDV à Paris pour une exposition personnelle intitulée Infiltration.