Hier et aujourd’hui - Art et architecture
Groupe de mémoire de fin d'études coordonné par Annalisa Viati Navone, Roula Matar, Elisa Culea-Hong
avec les interventions de Jules-Valentin Boucher (M2 S1), Benoît Carrié, Marianela Porraz Castillo
Le graphiste Pierre Lacombe, dans le dernier numéro de la revue « Aujourd’hui : Art et Architecture », définit ainsi ses visées :
« L’ambition de la revue Aujourd’hui fut de donner un reflet vivant des créations artistiques de tous les domaines plastiques. Tout en traitant de peinture et sculpture comme Art d’aujourd’hui, elle élargit son programme à l’architecture, les arts appliqués, le mobilier, l’équipement, l’art photographique, l’art de l’ingénieur, constructions, ponts, avions, navires, esthétique industrielle, etc… Aucun domaine plastique dont la qualité était reconnue ne la laissa indifférente. Cette optique s’accordait parfaitement aux idées d’André Bloc, qui souhaitait un monde harmonieux où tous les éléments fussent en accord, et dont les préoccupations plastiques prenaient le pas sur toute autre considération ». Le projet artistique et éditorial d’André Bloc visant l’Unité de création et l’Intégration des arts plastiques dans la vie, servira de point de départ de notre enquête sur les relations multiples entre l’architecture et les arts, les artistes et les architectes.
« Aujourd’hui : Art et architecture » (1955-1967, bimestrielle, sortie en 60 numéros, environ 5 par an) est, parmi les revues fondées et dirigées par André Bloc, la troisième ainsi que la dernière. La nouvelle revue intègre l’ancienne « Art d’aujourd’hui » (1949-1954) sous la forme de rubrique et complète le panel des disciplines artistiques traitées avec l’architecture, les arts appliqués, la photographie, le mobilier, etc. en introduisant celles à vocation artistique telles que la science et la technique. Les études sur l’apport culturel de la revue étant peu nombreuses, le séminaire propose une analyse détaillée, numéro par numéro, de sa structure formelle et de son contenu avec un regard particulier sur les espaces intérieurs censés être le lieu où l’intégration entre disciplines artistiques se manifeste de manière à la fois plus flagrante et intime.