Cultures architecturales et pratique matérielles
Groupe de mémoire de fin d'études coordonné par Gwenaël Delhumeau
« Même si les techniques, n’avaient ni utilité ni fin, elles auraient un sens, nous dit le philosophe Gilbert Simondon : elles sont dans l’espèce humaine le mode le plus concret du pouvoir d’évoluer ». On propose ici d’explorer la manière dont l’architecture s’empare de ce « sens » à l’horizon environnemental de ce par quoi le Monde se transforme. Il faut alors considérer le geste technique non comme un moyen, et moins encore comme résultat, mais comme projet, c’est-à-dire comme dispositif relationnel entre l’homme et son milieu.
Le travail mené ici mobilise, pour les éprouver l’une au regard de l’autre, le jeu des cultures architecturales et celui des cultures techniques (au sens extensif du mot technique).
La question serait celle de la figuration, dans le champ du projet, des processus de mondialisation qui se finalisent au tournant du XXIe siècle dans le jeu propre des révolutions industrielles, de leur signature géologique ou climatique et de leurs temporalités paradoxales.
On entend ainsi poser, ou reformuler, la question toujours ouverte – dans l’espace et le temps – du rapport entre architecture et industrie.
Comment, hier ou aujourd’hui, faire sien le régime d’industrialisation et de consommation qui façonne le monde et en critiquer tout à la fois les prédations ?
Les mémoires de fin d'études sont soumis au droit d'auteur.